Mondiaux 2012 : Massimo Scali, entraîneur de danse sur glace

C'est plutôt surprenant de te voir aux côtés d'Anjelika Krylova et Pasquale Camerlengo en tant qu'entraîneur de Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat, comment es-tu devenu arrivé à leurs côtés ?

"Avec Fédérica Faiella, nous étions leur premier couple de danseur quand nous sommes arrivés nous entraîner avec eux à Détroit. Je les aime beaucoup, j'adore comment ils pensent, comment ils travaillent, comment ils entraînent, donc pour moi c'était assez clair que je continuerai avec eux, c'est le choix parfait. Pourtant à la fin de ma carrière, je n'avais pas forcément de certitude sur le fait de devenir entraîneur ou non, je me voyais plutôt chorégraphe, par exemple pour des patineurs italiens. Mais j'étais très investi avec Anjelika et Pasquale, ils m'ont donné 110% de leur confiance, c'était donc une décision logique."

N'est-ce pas un peu bizarre de se retrouver en train d'entraîner Nathalie et Fabian ?

"Si, bien sûr ! Surtout au début, après tout c'était nos concurrents directs pour les médailles. Mais j'ai arrêté ma carrière sans aucun regret, des fois ils ont gagné, des fois c'était nous… A Turin il y a deux ans c'est nous qui avions remporté le bronze mondial à la maison, je suis passé par là, je sais comment on se sent dans ces conditions, devant son public. Et puis rapidement on s'est très bien habitué à la situation, et tout se passe très bien. De tout façon il n'y a eu de rivalités entre nous que sur la glace, hors glace nous nous soutenions beaucoup."

 

Tu as donc complètement arrêté de patiner ?

"Oui, complètement ! Enfin, je mets encore mes patins tous les jours pour entraîner, en fait je suis beaucoup plus souvent sur la glace qu'avant ! Mais nous ne patinons plus du tout ensemble avec Fédérica. Pour sa part, elle est maintenant officier de police, elle patinait déjà pour le club de sport de la police durant nos dernières années de compétition.

L'adrénaline me manque un peu, j'aimais bien me battre sur la glace… mais les galas ça n'a jamais été mon truc. Pas de regret donc. En tant qu'entraîneur, on n'a pas du tout le stress de la compétition qu'on a quand on est patineur, cette pression qui monte graduellement les jours qui précèdent le début des programme, tout ça ça ne manque pas du tout ! C'était terrible. Le stress est différent… quand la musique commence, là c'est clair je préfèrerai vraiment être sur la glace et patiner, c'est là que c'est le plus dur d'être de l'autre côté de la barrière."

 

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