Mondiaux J2 : entraînements danse

Au vu des entraînements, Davis/White sont clairement au dessus du lot. Leur thème de La Chauve Souris de Strauss, mi-sérieux, mi-second degré, est exécuté avec une maestria assez incroyable. La technique est pure, limpide, rapide, facile. Les portés tournent à toute vitesse, les carres sont profondes et sinueuse. Ils étincellent.

Les canadiens Virtue/Moir font jeu égal avec les américains, même technique fluide et sûre, signature de l'école Zoueva/Shpilband. Néanmoins, leur 'Funny Face' est un peu plus figé, moins virevoltant. Les deux couples nord-américains semblant chacun remporter une compétition sur deux (la Finale du Grand Prix pour Davis/White, les 4 Continents pour Virtue Moir), il reste à voir si l'alternance sera respectée à Nice.

Sans savoir que Nathalie Péchalat est blessée au nez, il serait difficile de la deviner. Les entraînements du jour de Péchalat/Bourzat, sur leur programme libre, ont été d'une très bonne qualité. Tout est parfaitement en musique, les portés sont précis, les twizzles rapides. Si le bronze leur semble promis, ils patinent à domicile, ce qui peut parfois donner un coup de pouce.

A noter, à côté d'Anjelika Krylova et Pasquale Camerlengo, leurs entraîneurs, la présence de Massimo Scali, leur ancien concurrent qui les avait notamment devancé aux mondiaux de Turin.

Dans le reste du tableau, les canadiens Weaver/Poje sont très en forme même si Lara Fabian clament pendant leur danse libre qu'elle est 'Malade' (reprise de Michel Sardou), Ralph/Hill ont un programme tout en sensualité (danse courte oblige). Les frère et soeur Shibutani sont techniquement excellent et assez virtuose. Hubbell / Donohue vendent très bien leur programme sur le 'I put a spell on you' de Joe Cocker, les twizzles jambe tendue impressionnent.

Petite déception pour Cappellini/Lanotte : même si le style leur va très bien, leur libre sur 'La Strada' ressemble beaucoup à leur ancien(s) programme(s).

Côté russe, très bon niveau entre Bobrova/Soloviev et Riazanova/Tkachenko, avec une petite préférence pour ces derniers, plus sobres et plus lyriques.

 

Pernelle Carron :

"Avec Lloyd on est très content d'être ici à Nice. On est plutôt cool, on n'est pas trop stressé. Avoir nos parents et nos amis qui nous regardent, ce n'est pas vraiment un problème, c'est plus encourageant qu'autre chose. On est par définition dans notre bulle quand on patine, mais on ressent quand le public est derrière nous. C'est très agréable ! Avec Lloyd cela nous est déjà arrivé, on arrive à bien gérer et à ne pas se déconcentrer. On ne s'est pas donné d'objectif précis ici en terme de résultats, on va tout simplement chercher à patiner du mieux possible."

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