Le forfait de Brian : une manière de se préserver

Brian a déclaré forfait le 27 novembre, à quelques heures seulement de son programme libre. Pendant que les communiqués officiels donnaient la cause à une gasto-enthérite, Brian parlait d’une préservation de soi dans sa phase de reconstruction.

La décision a été prise ce matin, juste après son entrainement : « Je n’ai pas dormi de la nuit, je ne me sentais pas bien. Ce matin à l’entraînement, ça ne passait pas du tout, je tremblais et je souffrais de bouffées de chaleur. J’ai alors décidé d’écourter l’entrainement, » explique Brian.

Déclarer forfait en plein milieu d’une compétition qui se déroule en plus à la maison n’est pas une chose anodine. Le Champion du Monde avoue que ce choix a été très difficile à prendre. Il précise que la décision vient de lui même, il l’a annoncé ensuite à son entraîneur et ses proches. Et bien que certains auraient préféré qu’il continue la compétition, elle a été irréversible.

Le Poitevin ne souhaitait en aucun cas montrer une mauvaise image de lui même au public français. Il ne voulait pas se faire du mal, de prendre une dure claque dans une période où il se reconstruit. « Le mauvais résultat de mon court ne m’a pas influencé puisque j’ai déjà fait des compétitions où j’ai raté mon court et me suis rattrapé lors du long. En ce moment, je suis dans une phase où je retrouve beaucoup de bonnes sensations. Je me connais et je sais qu’il était dans mon intérêt que j’en reste là. Si j’avais fait une contre performance, ça m’aurait très affaibli, » précise-t-il la raison de son forfait. 

Mais il ne baisse pas les bras et promet de continuer à se battre :« Maintenant, j’ai envie de retrouver ma condition physique pour que je puisse à nouveau montrer le Brian Joubert solide qui sait patiner de belles performances. En ce moment, il y a beaucoup de choses positives dans mes entraînements, je vais donc continuer ainsi. Je vais me concentrer surtout pour les Championnats de France qui ont lieu le 17 décembre. C’est une compétition capitale car je veux décrocher ma place pour l’Europe, à Bern ».

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