Assez logiquement, Weaver/Poje devancent Chock/Bates et Cappellini/Lanotte dans la danse courte.
Finale du Grand Prix oblige, le niveau technique chez les danseurs seniors est très impressionnant. Les six couples sont capables des mêmes difficultés techniques sur la danse courte, dont les séquences imposées sont cette année la valse et la marche : la différence se fait alors surtout sur la qualité d’exécution.
A ce petit jeu, les canadiens Kaitlyn Weaver et Andrew Poje sont les meilleurs aujourd’hui. Après avoir changé leur programme après le Finlandia Trophy, ils jouent maintenant la carte du classicisme à fond, avec des costumes dignes du bal du nouvel an à Vienne. Petite baisse de régime sur la première séquence de valse après le porté initial, la fin est plus rythmée.
Madison Chock et Evan Bates ont souvent une expression quelque peu monolithique, mais force est de reconnaître que leur danse courte est très bien construite. Sur l’ensemble de la compétition ils sont les seuls à commencer par la marche. La valse en deuxième partie n’en est que plus enlevée. Du très joli travail.
Troisième, Anna Cappellini et Luca Lanotte ont réalisé un programme sérieux et très technique ; ils réalisent leur meilleur score de la saison alors que Luca rate quelque peu une partie des twizzles, et que la deuxième partie ne fonctionne pas vraiment.
Maia et Alex Shibutani auraient très bien pu se retrouver un cran au dessus, ce n’aurait pas été choquant. Sur cette danse courte très enjouée, Maïa interprète une poupée mécanique avec une grâce toute enfantine. Leur technique est toujours belle, quelle précision ! Il leur manque maintenant peut-être un peu d’ampleur dans les pattern des danses imposées.
Madison Hubbell et Zachary Donohue sont cinquièmes, devant Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev dont c’est le grand retour sur la scène internationale.