Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat remportent leur cinquième et dernier titre national, devant Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron.
Derniers tours de piste pour Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat dans le cadre d'une compétition française, la musique de 'Jeux interdits' n'aide pas mais on tient bon ! Alors on profite au maximum de cette dernière sortie nationale, de cette glisse, de cette recherche chorégraphique, de ces patineurs qui auront marqué leur époque. Certes le programme n'était pas parfait, Fabian pose le pied à la toute fin des twizzles, et les mains se cherchent sur des pas ou pendant la pirouette de couple, mais un programme vécu à fond, c'est le principal. Place maintenant au break de mi-saison, avant de se relancer pour les prochains échéances, ô combien importantes.
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont rempli leur contrat avec une danse libre propre et bien sentie, des twizzles de niveau 4 et leur meilleur score de la saison.
Par coïncidence (?), Anastasia Voronkova et Jérémie Flemin, en bronze, ont la même musique sur leur libre.
Nathalie : Ce dernier titre de champion de France n'a pas forcément de saveur particulière, c'est surtout le premier qui marque le plus. En fait on est contents que ce soit fini ! On a beaucoup donné dans ce programme libre, sachant qu'on était fatigués avant même de monter sur la piste. C'est toute la première partie de la saison qui se termine, c'est le moment du bilan… pour nous il est très positif, on va remettre à plat les points positifs et les points sur lesquels il faut qu'on continue à travailler.
Tout n'a pas été simple ces derniers mois, on s'est fait chahutés en Grand Prix, mais c'est le jeu ! On a quand même prouvé qu'on était bien à la troisième place mondiale, surtout à la Finale du Grand Prix. On a encore une marge de progression, c'est sûr, notamment sur le travail chorégraphique de la danse courte, et même sur le libre, un programme artistique n'est jamais complètement abouti et peut toujours être amélioré.
Fabian : Nous ne sommes pas venus à ces championnats avec l'objectif particulier d'augmenter nos niveaux sur les éléments techniques. Au fur et à mesure des compétitions, tout commence à bien s'emboîter, on n'a pas tout le temps des niveaux 4 sur tous nos éléments mais ça commence à rentrer. Est-ce qu'on a conscience d'avoir marqué les esprits ? Peut-être en France, certains se rappeleront de nos programmes, à l'international je suis moins sûr. En tout cas ce serait bien que des danseurs se bougent les fesses pour présenter des nouvelles chorégraphies et se faire plaisir en tentant des approches plus novatrices, quitte à déplaire aux juges.