Euros 2016 Libre Messieurs : impressions

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Conférence de presse (Fernandez 1er, Bychenko, 2ème, Kovtun 3ème)

Javier Fernandez : un titre continental est toujours un grand moment. C’est très important pour moi de contribuer à l’histoire du patinage, et surtout d’être en mesure de pouvoir continuer à le faire. J’espère être tout aussi compétitif la saison prochaine, avec toujours la volonté de faire mieux, de me remettre en question

(Sur la densification du contenu technique) : c’est essentiel pour aller plus loin, pour continuer à gagner face à des concurrents qui progressent eux aussi.

Alexei Bychenko : c’est comme un rêve, pour moi et mon pays. Mon objectif avant la compétition était de faire mieux que l’an passé et figurer sur le podium, mais je n’osais pas imaginer une seconde place.

Maxim Kovtun : je me suis battu jusqu’au bout, mais je suis assez triste car ce n’est pas ce que je suis capable de faire aux entraînements. Mais j’étais très nerveux au moment de débuter le programme….je vais continuer à travailler, peut-être davantage enchaîner de programmes “complets” à l’entraînement pour être davantage en confiance.

 

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Felipe Montoya :
Mon programme n’était pas très bon aujourd’hui, les 6 minutes d’échauffement se sont bien passées, mais comme je patinais dernier de mon groupe j’ai dû attendre longtemps… j’ai commencé à avoir un peu froid et à perdre mes sensations, c’est comme si la glace était différente. L’omission du triple Axel, c’était prévu avec mes entraîneurs, ce saut est un peu une loterie pour moi.

Mais dans l’ensemble je ne garde pas un mauvais souvenir de cette compétition, le programme court était très bon, et c’était mes premiers championnats d’Europe. Et non, je ne compte pas faire comme Javier Raya et partir m’entraîner à l’étranger, je m’entraine à Madrid et je pense y rester ! J’ai 25 ans, il ne me reste quelques années de compétition, je préfère les passer dans un environnement familier. Le quadruple piqué, je le travaille de temps en temps, mais pas pendant les compétitions. Sinon en dehors du patinage, j’ai un diplôme de design.

 

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Florent Amodio :
Je me sens merveilleusement bien ! Je ne pouvais pas patiner mieux. C’est LE programme dont j’ai rêvé ces derniers mois. Nikolaï était là, mes parents également, ce qui est extrêmement rare, mes amis, la fédération qui m’a beaucoup soutenu ces derniers mois… je voulais bien faire et ne décevoir personne. Qu’est-ce que je suis heureux !
Je suis allé jusqu’au bout, c’est vraiment l’aboutissement de toute ma carrière, de tout ce que j’ai voulu apporté au patinage. Je suis très fier de moi. Je suis resté hyper concentré tout le long de mon programme, j’étais complètement dans ma bulle. J’ai fait complètement abstraction de tout ce qui m’entourait, il y avait juste moi et la glace, tranquille, serein. Le public a eu une réaction super, mais je ne me suis vraiment lâché que sur la dernière séquence de pas, je n’ai vraiment exulté qu’à la toute fin du programme.
Aujourd’hui avant le programme, aujourd’hui je n’ai pas fait l’erreur d’hier et arriver trop tôt à la patinoire, ce qui avait un peu pompé mon énergie. Je suis resté avec mon pote Morgan, et les 6 minutes se sont bien passées. J’ai vécu un moment formidable, j’espère que le public s’en souviendra, en tout cas pour moi c’était simplement le meilleur programme de ma vie, meilleur même que lorsque j’ai gagné le titre. Et je suis beaucoup moins triste qu’à Epinal ! Bon j’ai quand même pleurer, c’est sûr, mais c’était tout à l’heure.
Maintenant, disons que pour l’instant je vais profiter encore de la compétition, je vais soutenir mes potes, Vanessa et Morgan entrent en lice demain. Ensuite, je vais voir, je pense que je peux apporter pas mal de choses au patinage. Je vais voir avec Nikolaï, il a encore beaucoup à m’apprendre, on va peut-être faire un camp d’été. Et j’entends toujours devenir journaliste, je vais travailler dur pour ça. Et avant ça je vais faire des galas, je ne vais pas me passer du fabuleux contact avec le public tout de suite !