Carolina Kostner :
Je suis très contente de ma prestation ! Le moment où j’ai ressenti le plus d’émotion est au milieu de mon programme, il y a un moment de silence… et j’ai pu ressentir que toute la patinoire partageait ce moment avec moi. C’était vraiment spécial. Je ne pense pas que j’aurai pu faire ça il y a quelques années. C’est une grande joie et un honneur d’être ici aujourd’hui.
Après les JO, j’ai pris quelques jours sans patiner, mais je suis retourné à l’entraînement assez vite.
Alina Zagitova :
C’était un peu bizarre, je n’avais pas les mêmes sensations que d’habitude aujourd’hui. J’étais nerveuse, plus qu’aux Jeux Olympiques. Je suis donc contente d’avoir fait un programme propre, même s’il y a eu quelques petites erreurs. Ce n’est que ma deuxième grande saison internationale. Après les Jeux revenir à l’entraînement ce n’était pas facile.
Sakoto Miyahara :
Ma combinaison Lutz-boucle piqué aujourd’hui n’est pas la meilleure que j’ai faite, mais je suis satisfaite de l’ensemble de mon programme. Avec les blessures cette saison a été un peu particulière, c’est surtout après les championnats nationaux que j’ai beaucoup travaillé à l’entraînement, je prends vraiment garde à bien reposer mon corps. En arrivant sur ces championnats je me sens bien physiquement, et mentalement je suis très concentrée.
Gabrielle Daleman :
Je suis très contente, sur mon dernier programme court de la saison je reçois mes meilleures notes ! Après les Jeux j’ai eu droit à un repos forcé, car j’ai eu un gros rhume pendant 13 jours, au point de me demander si je ne devais pas aller à l’hôpital. Bref, j’ai eu deux semaines de break, et j’ai repris l’entraînement ensuite. Je n’ai pas d’objectif particulier sur ces championnats, bien sûr on me demande si je viens pour défendre ma médaille mondiale, mais de mon côté je tiens surtout à bien patiner, après pour tout ce qui est résultat et médaille, c’est hors de mon contrôle.
Mirai :
Cette saison est vraiment longue… je suis juste contente d’être ici. Ma carrière est très longue, mais je ne suis pas venue souvent aux championnats du monde, je m’efforce de rester concentrée ! Je sens que je mérite d’être ici, je suis très bien entraînée, c’est un honneur de patiner à ces championnats.
Après les JO je n’ai pas vraiment fait de break, il y a eu les Oscars, c’était une expérience, mais je me suis ressourcée très vite pour reprendre le chemin de l’entraînement.
Mon programme pour l’été et pour la saison prochaine… pour l’instant je ne sais pas du tout ! Je suis vraiment très fatiguée…
Tom Zakrajsek (son entraîneur) : mais ce qu’elle ne dit pas c’est qu’elle est aussi dans la meilleure forme qu’elle n’a jamais eue !
Mirai : … oui c’est vrai aussi ! Après ces championnats je vais faire un break, je verrais à ce moment là. D’ici là je n’ai juste pas de réponse à vous donner !
Kaetlyn Osmond :
Mon programme n’était pas mal… mais il y a eu cette erreur sur le double Axel. J’étais un peu nerveuse, et chez moi ça peut jouer particulièrement sur ce saut. Je pense que j’ai mis trop d’impulsion vers l’avant et pas assez vers le haut, du coup le saut est plus difficile à atterrir proprement.
Les Jeux Olympiques ont été une expérience incroyable, mais très fatigante. En rentrant chez moi il y avait encore beaucoup de médias à rencontrer mais j’avais l’impression que je n’avais plus d’émotions à partager ! Ensuite après ces championnats je pars au Japon pour des galas, et en revenant au Canada j’enchaîne avec la tournée Stars On Ice. Les vacances, ce sera pour le mois de juin !
Laurine Lecavelier :
Bon programme aujourd’hui, pas d’erreur dans le court, c’est une première pour moi sur des mondiaux, je suis vraiment contente !
Après les France, on savait que ce serait Maé qui irait aux Jeux et moi aux mondiaux. Je suis donc repartie m’entraîner pour cette échéance. Si j’avais pu choisir moi entre les deux compétitions ? Je pense que j’aurai quand même pris les mondiaux. Bien sûr les Jeux ça doit être extraordinaire, mais je pense que je n’étais pas prête psychologiquement pour les Jeux. Tout mon début de saison a été plutôt problématique, dans ma gestion du stress surtout.
Je veux toujours bien faire, je me mets toute seule beaucoup de pression. Et les premiers résultats n’étaient pas à la hauteur de mes espérances, j’avais de moins bonnes notes que l’année dernière même avec de bons programmes. Au point de me demander si je ne devais pas faire des programmes moyens, car là je suis plutôt souvent surprise (dans le bon sens) par les notes, alors qu’avec des bons programmes ce n’était pas le cas… j’avais limite peur de bien faire. Bref, les premières compétitions du début de saison n’ont pas été très faciles.
Du coup après les Europes, j’ai pris une semaine complète sans patin. Je suis parti avec mon compagnon, et il n’a jamais été question de patinage. Ce break m’a fait beaucoup de bien, je me suis retrouvée, j’aime patiner ; je pense qu’il n’était pas du tout question que je ne revienne pas, j’avais juste besoin d’un peu d’espace. Je me suis rendu compte qu’en 4 ans, j’ai eu 3 ans et demi de galère, et 6 mois de bons moments. Mais maintenant je sais ce qu’il me faut : plus de compétitions pour réapprendre à gérer mon stress. Je pense donc en faire d’avantage, mais des ‘petites’ compétitions, et si possible pas de challenger, on sait quasiment à l’avance la place qu’on aura ! La compétition la semaine dernière au Luxembourg par exemple m’a fait beaucoup de bien.
Mon objectif sur ces championnats, il est déjà rempli avec ce bon programme. Je n’aurai rien à prouver sur le libre.
Kori Ade (son entraîneur) : Mais tu n’a rien à prouver ! tu es une bonne patineuse, pas besoin de se mettre de pression, tu as juste à suivre ta ligne
Laurine : C’est ça ! En rentrant de Milan je vais enchaîner avec la tournée de l’Equipe de France, avant de partir pour trois semaines de vacances, ça fait du temps que je les attends !
Ensuite deux semaines pour monter les programmes (j’ai déjà de bonnes idées pour les musiques), deux semaines d’entraînement, et ce sera déjà la Summer Cup.