Kiira KORPI :
Je suis vraiment très satisfaite de ma performance, c’est pour le moment mon meilleur résultat de la saison, je me suis sentie très bien sur la glace, je suis restée très concentrée pour mes sauts. Seul le triple boucle (loop) manquait de perfection mais je suis contente de l’avoir tenu. C’est sur que ma combinaison triple-triple doit vraiment faire la différence dans le classement, c’est un élément extrêmement intéressant pour gagner des points. Sur cette combinaison, je dois être très patiente lors du premier saut et au contraire être très rapide pour enchainer le deuxième. S’adapter au moment donné comme il faut pour bien réussir, c’est toute la difficulté de cet élément. Ca prend un peu de temps, c’est pour cela que je l’ai pas réussi tout le temps depuis le début de la saison, mais ça commence à bien passé.
De plus, c’est la première fois que je suis en tête de la compétition lors d’un Grand Prix. Cela me satisfait d’autant plus que ma préparation n’était pas optimale puisque j’avais quelques problèmes de dos. Sur les sauts, ça ne me pose pas de problèmes, c’est plus dans les mouvements latéreu ; le pire c’est sur la pirouette cambrée, je ne la fait quasiment plus que pendant les compétitions. Je sais que si je gagne demain, j’aurai une place dans la Finale. Du coup, j’aurai beaucoup de pression. Mais bon, de toute manière on a une pression quoi qu’il se passe. Donc je ne vais pas y penser. Cela ne m’aiderait en rien. Bien qu’il soit quand même bon de ressentir un peu de stress, ça me booste.
Par rapport à Mao Asada, je n’étais bien sûr pas heureuse qu’elle ait commis des erreurs car c’est une patineuse de grande qualité. Il est vrai que sa carrière est comme les dents d’une scie, comme souvent pour un athlète de haut niveau ; elle a des hauts et des bas, mais je sais qu’elle va persévérer, c’est une athlète très tenace. Et elle va montrer tout ce qu’elle sait faire au moment des plus grandes compétitions.
Mirai NAGASU :
Je suis un peu déçue de ma performance ce soir. Quand je suis arrivée sur la glace, je n’étais pas très confiante, j’avais un peu peur. Du coup, j’ai eu des levels moins bon que lors de mon premier Grand Prix. Il va falloir que je me donne à fond lors du long, que je me rappelle dans ma tête pourquoi j’aime tant patiner. Et la raison ? C’est simple, je me sens tellement bien sur la glace.
J’essaie de m’améliorer en prenant des cours de danse, mais comme je ne suis pas très forte, j’ai toujours l’impression que tout le monde me regarde bizarrement. Mais je persévère. Quand je suis sur la glace, j’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre et j’aime ressentir en moi ces différentes personnalités. En fait, c’est comme lorsque vous aimez une personne, vous l’aimez et ne savais pas trop pourquoi. L’essentiel, c’est que vous l’aimez, que vous vous sentez bien avec. Moi, j’aime patiner, c’est comme ça.
Haruka IMAI :
Je suis assez satisfaite de mon programme court, je suis surtout heureuse d’avoir su enchaîner ma combinaison triple-triple. Je suis consciente du fait que les championnats nationaux japonais seront difficiles car il y a énormément de concurrence. Mais je ne veux pas y penser, je vais me concentrer seulement sur moi même.