Entretien avec Ellie Kam et Danny O’Shea

Les patineurs américains en couple Ellie Kam et Danny O’Shea ont terminé 11èmes des championnats du monde en mars dernier.
A 33 ans Danny O’Shea a déjà une belle carrière derrière lui : il a patiné neuf saisons avec Tara Kayne, avec laquelle il a notamment remporté le titre national en 2015-2016 et les Quatre Continents en 2017-2018. Ellie Kam, qui aura 20 ans en fin d’année, a logiquement un palmarès plus modeste. Ils s’entraînent à Colorado Spring avec Drew Meekins, champion du monde junior de la discipline en 2006. Ellie et Danny sont arrivés à Montréal en tant que champions des Etats-Unis en titre, moins d’un an et demi depuis leur début ensemble. Nous les avons retrouvés à l’issue de la compétition.

Passion-patinage : Remontons dans le temps… Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez chaussé les patins ?
Danny : Je ne m’en rappelle pas… mais on me l’a raconté, ça compte quand même ? Oui ? J’avais 4 ans, mes parents m’avaient amené à la patinoire car mon frère jouait au hockey… et j’ai hurlé et pleuré pendant toute la séance publique. Ce n’était définitivement pas une évidence immédiate … Il n’ya pas eu de déclic, Danny et la glace ça faisait deux !
Quand cela a-t-il été plus clair ?
Honnêtement ça a pris du temps, ca m’a pris du temps pour progresser sur la glace. Surtout qu’en grandissant j’ai essayé tous les sports que je pouvais ! Mon frère jouait au football américain à la fac, il m’a coaché dans ce sport. J’ai aussi essayé le foot, le basket, l’athlétisme, le taekwondo, le ballet très intensément pendant une période… Je cherchais une activité qui me plaise vraiment. A douze ans j’ai même arrêté le patin pendant 6 mois, j’en avais eu assez.
Finalement j’y suis revenu à 13 ans, j’ai supplié mes parents de m’offrir des nouveaux patins pour Noel. Ils m’ont dit ‘ok, mais il faut que tu prennes cette activité en charge toi-même, rappelle-toi tu as tout laissé tomber il y a quelques mois’. Devoir m’impliquer beaucoup plus dans ce sport, ça a vraiment été le point de départ de mon voyage dans le patinage, avec un but affirmé de progresser. J’ai continué le football américain et le foot encore un peu au lycée, mais je savais déjà de manière quasi certaine que le patinage serait mon sport, surtout que je commençais à avoir des résultats en individuel.

Ellie : Je ne me rappelle pas non plus mes tous premiers pas sur la glace ! J’étais très jeune, je devais avoir 3 ou 4 ans, également car mes frères jouaient au hockey. Et comme je voulais toujours faire ce qu’ils faisaient, voire être meilleurs qu’eux, j’ai commencé à patiner. Un entraîneur m’a repéré, j’ai continué alors que mes frères ont arrêté. Ma coach a su me motiver, elle a compris que j’étais attirée par les sucreries (c’est toujours le cas aujourd’hui !), elle m’apportait des brownies à chaque fois [rires] !
Comme Danny j’ai essayé d’autres sports, comme le ski quand j’habitais en Alaska, toujours avec mes frères, de la danse, mais le patinage s’est imposé assez rapidement comme le sport que je voulais faire. C’était aussi une connexion supplémentaire avec ma mère, elle n’a jamais patiné mais elle adore le patinage, donc j’en voyais beaucoup à la télévision, des patineuses avec des belles robes, des sauts impressionnants, j’ai voulu la même chose !
Mon père est à la retraite maintenant mais il était militaire donc on a beaucoup bougé. Je suis née au Japon car il était stationné là-bas, et on est revenu assez vite à Colorado Spring, puis en Alaska. Toujours en patinant ! En Alaska j’ai côtoyé Keegan Messing, du temps où il patinait encore pour les US, il est très inspirant, c’était génial de m’entraîner avec lui quand j’étais petite, c’est peut-être un des meilleurs avec qui s’entraîner ; il est vraiment sympa, très impliqué, il a une telle énergie, toujours avec son grand sourire.

Quand avez-vous décidé de passer au couple ?
Danny : Ca s’est vraiment décidé à 19 ans ; j’étais plus concentré sur ma carrière individuelle, mais l’année de mes 18 ans on m’avait déjà suggéré de faire du couple et je faisais les deux disciplines.
En solo j’ai remporté le titre américain en novice [en 2007-2008], et ça a continué à bien se passer en junior, j’ai eu des Grand Prix junior, je pensais continuer comme ça. Puis un jour on a discuté avec mon père… Il m’a dit avec ses termes à lui ‘regarde comme tu es bâti, en termes de morphologie et de biomécanique, si tu veux maximiser tes chances, il faudrait plutôt passer au couple’. Du coup j’ai essayé, et j’ai adoré immédiatement !
Avec le patinage en solo on va toujours plutôt dans une seule direction, une longue route sur laquelle on s’engage pour toujours : il faut améliorer la qualité des pirouettes, des sauts (le triple Axel ok, mais les quads ce n’était pas mon truc) etc… alors qu’en couple l’exploration chemine dans tout un tas de directions ! J’ai senti que j’avais plus de possibilités de grandir et de progresser dans cette nouvelle discipline ; patiner avec une partenaire, ça rend la chose plus fun.
Ellie : Pour moi c’est très récent, ça ne fait que peu de temps que je fais du couple. Mais j’ai eu cette superbe opportunité d’essayer, alors que je n’y pensais même pas ! J’ai essayé, et ça m’a plu tout de suite. Dès les premiers essais de portés, j’ai trouvé ça super fun ! Bon ça peut être effrayant d’un certain côté, mais on apprend à aimer, le couple c’est vraiment quelque chose de spécial. Ca ouvre tellement de possibilités de grandir en tant que personne, sur la glace, à travers les échanges qu’on a avec son partenaire. C’est quelque chose qu’il faut vivre pour le comprendre.
Danny : il faudrait que tout le monde essaye au moins une fois !

Et passer de l’artistique à la danse, cela aurait-il pu être une option ?
Danny : J’ai toujours pensé que je n’étais pas assez bon pour ça ; j’ai beaucoup de respect pour les danseurs et leur qualité de patinage, mais je ne pense pas que ce soit pour moi… et j’aime trop les sauts, cette sensation de voler dans les airs. J’aime le ballet et la danse sous d’autres formes, on essaye d’en amener des éléments dans nos programmes. C’est le meilleur compliment qu’on puisse faire à des patineurs de couple : qu’ils ressemblent à des danseurs sur glace.

Danny, après la fin de tes précédentes expériences en couple, as-tu pensé à arrêter le patinage ?
Danny : Oui, j’ai même arrêté pendant quelque temps, pendant lequel j’ai entraîné. Quand Tara et moi avons arrêté de patiner ensemble, j’ai pensé que mon aventure dans le patinage était derrière moi et que la page était tournée. C’est après de nombreuses discussions avec des coachs, des psychologues sportifs, et avec mes parents, que j’ai finalement décidé de revenir et de réessayer, de ne pas finir comme ça. Mon but était de patiner comme je le voulais, de retrouver ce plaisir sur la glace.
Le process même de revenir au plus haut niveau m’intéresse, tout n’est pas génial tous les jours à l’entraînement, mais on ne se laisse pas aller, on essaye de trouver quelque chose de positif chaque jour.
Ellie :  On n’oublie pas qu’on est humain avant tout ! Dans le patinage on recherche toujours la perfection, mais chacun a sa propre vision, ça nous enrichit.

Et vous souvenez-vous de la première fois où vous avez patiné tous les deux ensemble ?
Ellie : Ca oui, c’est beaucoup plus récent ! C’était juste avant la saison dernière.

Et donc, vous avez senti rapidement que ça pourrait marcher entre vous ?
Ellie : On a commencé à faire des portés hors glace, alors que j’étais à la patinoire pour essayer avec quelqu’un d’autre, et ça passait bien ! Mais on ne pensait vraiment pas patiner ensemble. Puis Danny a déménagé à Colorado Spring, on a essayé sur la glace et on s’est dit ‘en fait il y a quelque chose de pas mal du tout là !’
Danny : C’était intéressant car Ellie venait tout juste de se séparer d’avec son ancien partenaire, tout en continuant l’individuel principalement. Drew m’avait demandé d’être son sparing partner, pour qu’elle ne perde pas ses acquis, et qu’elle puisse continuer à progresser dans la discipline. Trois jours plus tard et tout a changé ! On n’a pas fait d’essais à proprement parler, c’était la fin de la saison 22021-2022 et il fallait aller vite si on voulait patiner la saison suivante. Dès le premier jour j’ai compris qu’on avait du potentiel, la question était plutôt de mon côté : après l’ascenseur émotionnel de mes précédents partenariats, étais-je prêt à m’investir de nouveau pour du haut niveau, sur 4 ans ? Je ne voulais pas revenir pour finalement ne pas être sûr de continuer au bout d’un an ou deux. C’est pendant les deux jours qui ont suivi que j’ai beaucoup réfléchi à tout ça. Et finalement j’ai décidé d’y aller !

Est-ce que les éléments sont venus facilement ? Généralement le Twist par exemple est un élément qui prend du temps à être maîtrisé.
Danny : Le Twist en fait il est passé en triple dès le premier jour ! Ce sont plus les sauts lancés qui nous ont posé problème.
Ellie : Ce sont des éléments complètement nouveaux pour moi, avec mon ancien partenaire on n’était pas allés jusque-là. L’année dernière pendant notre demi-saison de compétition on ne faisait que des doubles. C’est donc l’ambition de cette année : ne tenter que des triples sauts lancés dans toutes nos compétitions, pour gagner en expérience. Sinon les sauts parallèles étaient là rapidement aussi.
Danny : Ellie est une patineuse puissante, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir à faire beaucoup d’effort pour patiner avec elle, nos automatismes sont venus très vite pour ce qui est du patinage à deux. Comme Drew nous l’expliquait plus tôt, on est l’opposés l’un de l’autre, mais la somme des deux fait quelque chose qui semble être plutôt sympa sur la glace, un mélange de puissance et de délicatesse.

Du coup, Ellie devient ta nouvelle partenaire ! Mais les morphologies ne sont jamais les mêmes, le centre de gravité change, était-ce compliqué pour ajuster les éléments, comme les portés ?
Danny : Au centre olympique de Colorado Springs j’ai entraîné plusieurs patineuses et patineurs de couples, j’ai donc eu l’opportunité de travailler les portés avec plusieurs types morphologiques, différentes tailles, ce qui fait qu’avec Ellie les portés ont été confortables dès le début. J’ai aussi une idée très précise de ce que j’attends sur ces éléments, j’ai pu lui demander exactement les ajustements que je voulais pour que les portés passent bien. Pouvoir être aussi précis dans mes demandes nous a fait gagner pas mal de temps, et au niveau relationnel ça aide beaucoup dans le couple. On est un bon match à ce niveau-là.

Ellie, un peu de stress quand tu as réalisé que tu allais patiner avec ‘le’ Danny O’Shea ?
Ellie : Mon dieu, vous rigolez en le disant, mais pour moi c’est toujours quelque chose ! Il a beaucoup d’expérience, les gens le connaissent et le reconnaissent facilement, partout où on va on entend des gens dire ‘Oh regardez, c’est Danny O’Shea !’ Alors que tout ceci est complètement nouveau pour moi. De plus tout est allé très vite, on a eu rapidement des compétitions à l’international, les championnats du monde l’année dernière… je n’ai pas connu ça en individuel, j’en viens même parfois à souhaiter que ça aille un peu moins vite pour pouvoir profiter encore plus de tous ces moments. Toutes ces compétitions auxquelles on participe sont comme des cadeaux qu’on reçoit. Et patiner avec Danny est un cadeau supplémentaire que j’ai reçu, j’ai eu la chance d’être au bon moment au bon endroit.
Danny : Rien n’arrive au hasard, tu étais la bonne personne.
Ellie :  Comme l’a dit Danny on est très différents, même au niveau psychologique car je suis très introvertie alors que Danny est extroverti, le fait de patiner ensemble est quelque chose de très spécial pour nous. Plus on travaille ensemble, plus on espère progresser en tant qu’équipe, surtout qu’on peut s’appuyer sur sa très grande expérience à ce niveau.

Vous vous attendiez à connaître le succès si rapidement ?
Danny : Oui [rires] !
Ellie : Moi non !
Danny :  Oui, cela a fait partie de ma décision de reprendre la compétition. J’ai été dans cette situation de recommencer avec une nouvelle partenaire plusieurs fois. J’ai n’ai jamais cessé de regarder le patinage, de suivre l’environnement et les forces en puissance, et j’ai compris à quelle vitesse nous pourrions être prêts. Avec cette analyse, si vous rajoutez les trois places disponibles pour les US aux championnats du monde l’année dernière, vous comprendrez que mes trois jours de réflexion ont été intenses ! Mais toutes mes journées sont comme ça en ce moment (rires).
Donc oui, j’ai pensé que ça pourrait marcher très fort très vite, mais je ne prends rien pour acquis, je suis très reconnaissant chaque jour de pouvoir continuer, tout en attendant beaucoup de moi-même.

Question à Drew Meekins, leur entraineur : leur potentiel vous a-t-il sauté aux yeux ?
Drew : Oui, j’ai vu le potentiel que pouvaient avoir Danny et Ellie. Je connais Danny bien sûr car je suis ancien patineur de couple, j’ai suivi sa carrière. Pour Ellie c’est différent, je l’entraîne depuis longtemps, quand elle patinait en solo. Dès le départ j’ai vu qu’elle avait vraiment quelque chose de spécial, qu’elle pouvait être dans les meilleures mondiales ; en tant qu’entraîneur c’est le genre de patineur qu’on n’a la chance d’entraîner qu’une fois dans sa vie. Je croyais en elle avant même qu’elle passe au couple.

Ellie et Danny, votre saison a été assez compliquée, avec un forfait au Grand Prix d’Angers, mais vous revenez forts et remportez le titre de champion des USA, est-ce un titre auquel vous rêviez étant petits ?
Ellie : Bien sûr !
Danny : A 100% ! Cela fait 8 ans depuis mon précédent titre, c’est mon deuxième et mon premier avec Ellie. J’ai donc déjà vécu ces moments où on est super contents, on se dit ‘c’est super, regardez ce que j’ai réussi à faire’, c’est une telle joie et une vraie fierté. Cette fois-ci c’était uniquement de la gratitude, de pouvoir vivre ça avec Ellie. C’est assez rare de faire le doublé, il doit y avoir eu une centaine de titre en couple aux US peut-être, je n’ai plus le compte exact en tête, on en fait partie désormais [vérification fait, Ellie et Danny ont remporté le 107ème titre décerné chez les couples]. C’est l’accomplissement de toute une vie, c’est très spécial, on ne pourra pas nous l’enlever … et vous ne savez quand cela se reproduira ! Après le premier titre j’étais loin de me figurer qu’il me faudrait 8 autres années pour redevenir champions des Etats-Unis. Du coup cette fois j’ai pu l’apprécier encore plus.

Vous êtes désormais en route pour les JO ?
Danny et Ellie :  oui bien sûr !

Comment vous y préparez-vous, c’est plus dans un coin de votre tête, ou vous avez un calendrier où vous cochez chaque jour qui passe ?
Danny : Non, pas jusque-là, mais quand vous vous entraînez dur tous les jours, ça aide beaucoup d’avoir un objectif à viser.  Vous pouvez alors avoir des objectifs à court et moyen terme pour vous préparer. Par contre je vis au centre olympique de Colorado Spring, il y a donc un peu de JO tous les jours ! Mais c’est différent, je vois mes amis partir pour leurs épreuves qualificatives pour les JO de Paris. Il faut d’abord se concentrer sur la vie de tous les jours.
Ellie : Oui sinon cela fait beaucoup trop, ça occupe tout votre esprit et le poids est trop lourd à porter, de mon côté je ne peux pas y penser tous les jours, même si Danny me fait des blagues là-dessus. C’est un rêve, et travailler à l’entraînement tous les jours le rend un peu plus atteignable à chaque fois.
Danny : De toute façon c’est un objectif à long terme, qui demande de l’investissement, vous ne pouvez pas rester assis chez vous et la veille vous dire ‘c’est bon je vais intégrer l’équipe olympique’, ça ne marche pas comme ça. Il faut se concentrer sur chaque petit pas, que vous pouvez faire chaque semaine sinon chaque jour, en retirer le meilleur, et poursuivre sur le pas d’après.

Et avant les JO, il y aura les Mondiaux l’année prochaine à Boston, donc devant votre public.
Danny : Oui, ça fait partie des objectifs intermédiaires importants, on espère y participer et aider l’équipe américaine à ramener trois quotas pour la saison olympique. Il y a de bons couples aux US, c’est toujours un challenge, ça nous motive. J’étais à Boston en 2016, c’était vraiment bien, j’espère que l’année prochaine sera identique. Patiner devant son propre public, vous avez vu ce que ça donne ici à Montréal, c’est incomparable !

Vous avez déjà des idées de musiques, de programmes ?
Danny : Oui, on commence à y penser. J’essaie de m’impliquer, mais c’est clairement le domaine de Drew et d’Ellie, pas le mien.

En dehors du patinage, savez-vous déjà ce que vous pourriez faire après votre carrière ?
Ellie : Je poursuis mes études à temps partiel à l’UCCS, l’université du Colorado à Colorado Springs, dans les sciences de la santé. Je suis en 1ère année, je ne sais pas encore tout à fait comment je vais m’orienter, mais j’aimerai bien travailler avec les athlètes, c’est une si grande partie de ma vie. Mon père est un docteur, c’est une grande source d’inspiration pour moi. Après ma carrière, j’espère suivre cette voie et travailler avec les patineurs.
Jamais loin de la glace donc ?
Ellie : Non ! Mais il y a plein d’autres sports, j’aimerai explorer ce monde de nouvelles possibilités, quasi infinies ! Par contre travailler avec les patineurs serait quand même très chouette.
Danny : De mon côté j’ai un diplôme d’ingénieur en génie mécanique, et j’adore entraîner. Je n’y aurai peut-être pas pensé plus jeune, mais travailler avec Drew est une telle expérience, j’ai beaucoup appris en travaillant auprès de lui avec de jeunes patineurs. J’investis également dans l’immobilier, j’ai trois propriétés que je loue à Colorado Springs, j’aime beaucoup acheter des biens pour les retaper afin de le revendre, pour acheter plus tard la maison de mes rêves. Voilà ce que je fais quand je pars de la patinoire !
Je suis également passionné par la préparation mentale, le fait d’aider les jeunes patineurs dans ce domaine. J’ai donc beaucoup d’idées, je ne m’en fais pas pour l’après-patinage.

Danny, dernière question … es-tu toujours fan de Lego ?
Danny : Oui [rires] ! Je suis toujours à fond, c’est devenu une tradition pour moi, avant une grande compétition je construis un nouveau set, ça m’aide à me changer les idées. Généralement, c’est un set Star Wars, mais j’ai bifurqué également vers la gamme Architecture, dont un que j’ai reçu à Noel dernier. Généralement je m’y plonge une semaine avant le départ pour la compétition, je ne choisis donc pas les plus grosses boîtes à ce moment-là, mais j’ai une grande collection de vaisseaux Star Wars, j’ai un Faucon Millenium (mais pas l’UCS), l’Etoile de la Mort, … dur de s’arrêter !