Nathalie : on est content d'être ici et de pouvoir défendre notre titre de champion de France. C'est important pour nous. Le premier titre est particulier, et l'accumulation des titres a aussi sa saveur. Quand on pense à Sarah Abitbol et Stéphane Bernadis qui ont eu 8 titres, ça fait un beau palmarès ! Si tout se passe bien nous aurons notre troisième titre ici, ça montre aussi qu'on est régulier.
Fabian : il y a eu cette erreur sur les twizzles, je me sentais bien au début de la deuxième série, mais je suis parti en carre, alors que sur les twizzles il faut rester sur le milieu de la lame. C'est sûrement dû à la fatigue, on rentre tout juste de la Finale du Grand Prix à Québec. Sinon le reste du programme était propre, on commence à bien le ressentir et aà bien le tenir physiquement.
Nathalie : aux Masters les éléments étaient à leur place, on avait le bon schéma pour appréhender les différents éléments techniques, mais tout était encore un peu parsemé. Depuis on a beaucoup travaillé, surtout le physique, et tout est plus uni. On a ce feeling ondutaloire propre au thème qui nous guide du début à la fin du programme.
En France, c'est sûr qu'on est largement devant, mais on ne regarde pas vraiment ce qui se passe derrière, on essaye d'aller toujours de l'avant. Maintenant nous nous concentrons sur les championnats d'Europe et du Monde. A la Finale du Grand Prix, on était les premiers européens, et il nous reste encore un mois pour progresser, mais il reste également un mois aux russes pour travailler !
Et à chaque compétition le panel technique est différent, ce ne sont pas forcément les mêmes choses qui sont scrutés avec attention : sur les choctaws, certains vont se focaliser sur le dehors, d'autres sur l'écartement des pieds. Il faut donc faire attention à tous les détails pour décrocher des niveaux 4.
Fabian : ce qui nous a fait un peu défaut c'est le retard pris à cause de ma maladie en début de saison. Ce qu'il nous faut c'est un mois complet d'entraînement. On sera fin prêt pour les Europes. Les compétitions c'est bien, on acquiert de l'expérience, mais c'est aussi une cassure d'une semaine dans l'entraînement.
Nathalie : On commence à se sentir bien à Détroit. A Moscou la vie artistique était plus présente, mais Détroit a aussi ses avantages. C'était un peu délicat d'arriver au milieu d'un groupe de patineurs déjà très soudés, mais maintenant on a l'impression de faire partie de la famille, même Fabien qui est un peu asocial. Quand on revient de compétition on se retrouve tous, et les autres week-ends on suit les compétitions des autres.
Fabian : il y a bien sûr toujours une rivalité, mais aucune animosité.