Euros 2016 Danse Courte : Cappellini/Lanotte virent en tête, Papadakis/Cizeron toujours dans la course au titre

 

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Anna Cappellini et Luca Lanotte prennent la première place à l’issue de la danse courte, juste devant Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, qui peuvent être satisfaits pour leur première sortie internationale de la saison. Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev sont troisièmes, devançant les deux autres couples russes en lice.

 

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Le verdict d’une danse courte est souvent discutable et discuté, tant les écarts potentiels se déterminent sur sur des détails. Anna Cappellini et Luca Lanotte s’emparent de la première place après une prestation maîtrisée et enthousiaste, même si l’on peut regretter toujours chez eux une certaine exagération, une forme de surjeu dans les postures et les mimiques. Leur valse est pleine de légèreté et de fraîcheur, ce qui crée un fort contraste avec la proposition de leurs concurrents français. Devant sur la note technique (très précis sur les twizzles et les pas), les champions d’Europe 2014 s’imposent aussi sur la note de composantes mais rien n’est joué avant le programme libre.

 

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Même si leur rentrée aux championnats de France Elite avait été rassurante, l’enjeu n’était pas comparable avec la défense d’un titre européen. Mais Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont montré qu’il étaient déjà proches de leur meilleur niveau, et peuvent espérer remporter samedi un second titre continental. Il auraient même pu s’imposer sur cette danse courte, avec un programme plus tourmenté, plus intériorisé que celui des Italiens. L’opposition de styles est nette, et les patineurs français ont assuré l’essentiel : la danse libre devrait maintenant leur permettre d’exprimer la pleine mesure de leur expressivité et de leur créativité.

 

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Les trois couples russes prennent respectivement les troisième, quatrième, et cinquième places. Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev, champions nationaux, sont légèrement devant leurs compatriotes mais leur avance est faible et il leur sera difficile de se mêler à la lutte pour le titre européen. En nets progrès cette saison, Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov font mieux que Bobrova/Soloviev sur la note technique mais leur chorégraphie est cependant plus terne. Alexandra Stepanova et Ivan Bukin, cinquièmes, réalisent la meilleur danse courte de leur carrière et deviennent aussi des candidats crédibles au podium. Si la densité de la danse russe est remarquable, l’absence de leadership (il faut préciser que Bobrova/Soloviev reviennent après une saison blanche pour cause de blessure) leur est aussi préjudiciable.

 

 

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Charlène Guignard et Marco Fabbri, régulièrement placés cette saison, prennent la sixième place (c’était leur classement final la saison passée). Ils devancent de peu Isabella Tobias et Ilia Tkachenko, qui disputent leurs premiers Euros même si tous deux ont accumulé de l’expérience avec leurs précédents partenaires. Penny Coomes et Nicholas Buckland, huitièmes, espéraient sans doute mieux : les médaillés de bronze de l’édition 2014, blessés la saison passée, cherchent un second souffle et leur programme manque d’unité.

 

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Les patineurs slovaques Federica Testa et Lukas Csolley ont été chaleureusement accueillis car évoluant à domicile. Huitièmes l’an passé, ils prennent la neuvième place, devançant les Danois Laurence Fournier-Beaudry et Nikolaj Sorensen.

 

 

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Deux couples français effectuaient leurs débuts européens : Lorenza Alessandrini et Pierre Souquet, seizièmes, se qualifient pour la danse libre et ont montré l’étendue de leurs progrès. Leur patinage est désormais plus fluide, plus sûr, et ils tenteront de faire encore mieux sur la danse libre.

 

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Péroline Ojardias et Michal Bramante prennent la vingt-quatrième place, avec un nouveau score international, qui n’est malheureusement pas suffisant pour passer le “cut” du court (seuls les vingt premiers couples sont qualifiés pour le programme libre.