En l’absence de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, Lorenza Alessandrini et Pierre Souquet s’imposent devant Laureline Aubry et Kévin Bellingard. Mathilde Dias et Jean-Denis Sanchis sont troisièmes.
Lorenza Alessandrini et Pierre Souquet ont réalisé un programme libre de bonne facture, avec de la réussite sur les éléments techniques et malgré une déduction en raison d’un porté trop long. Leur chorégraphie a du potentiel mais Pierre Souquet doit gagner en présence et en expressivité pour trouver un meilleur équilibre avec sa partenaire. Il leur faut maintenant gagner en expérience, être plus régulier sur chaque compétition pour progresser y compris au niveau international.
Laureline Aubry et Kévin Bellingard prennent la seconde place, après une prestation honorable mais leur registre est plus limité. Mathilde Dias et Denis Sanchis complètent le classement, pénalisés par des niveaux 1 sur leurs séquences de pas et deux déductions pour des portés trop longs.
Péroline Ojardias et Michael Bramante, seconds après la danse courte, ont été contraints de déclarer forfait suite à une chute malheureuse de Péroline à l’entraînement ayant provoqué une coupure au genou.
Lorenza Alessandrini / Pierre Souquet
Pierre : Dans l’ensemble, on est plutôt satisfait de ces Masters. La préparation estivale a été difficile, j’ai traîné une inflammation à la cheville qui nous a beaucoup retardé. Je n’ai repris que mi-septembre, et notre première compétition était deux semaines plus tard ! On a réussi à faire une bonne short dance, où on a tutoyé des patineurs du top 10 européens, mais sans surprise notre libre était moins bon. Ici c’est plutôt l’inverse, des erreurs sur la danse courte et une danse libre propre, ça se met en place.
Lorenza : c’est gentil de trouver mon français d’un bon niveau, c’est Pierre qui est derrière tout ça, il me corrige tout le temps ! J’aime beaucoup la vie en France, j’étais vraiment tout prêt d’arrêter la danse sur glace, je n’ai donc pas hésité à partir, même si c’est dur de laisser ma famille, mes amis… et mon chien en Italie. Très rapidement, dès qu’on a patiné ensemble, j’ai su que ça pourrait fonctionner, on a la même façon de voir les choses, on s’entend bien. Et l’Italie n’est pas loin de Lyon, on retourne quelques fois à Milan faire des stages d’une ou deux semaines.
Pierre : avec le changement de nationalité de Lorenza, on a dû attendre un an avant de pouvoir faire des compétitions internationales, alors cette année on a décidé d’en faire beaucoup ! Surtout que sur notre première sortie on est pas mal du tout sur la short, ça nous motive pour la suite. Au programme, on a la coupe de Nice, puis Zagreb, les championnats Elite, et Tallinn… et peut-être les Europes ! On espère, la fédération a posé des minima qu’on a déjà remplis la saison dernière, à nous de montrer ce qu’on sait faire et de bien patiner, et qui sait !