Masters : les premiers pas québécois de Gabriella et Guillaume

 

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Pour la danse courte, on a fait un stage de flamenco a Madrid pour nous y préparer. On a adopté la vrai robe longue de flamenco, qui représente en quelques sorte la cape du toréador. C’est pour cela que pas mal de mouvements chorégraphiques ont été intégrés dès le début avec des mouvement de la robe/cape, y compris de la part de Guillaume, c’est tout à fait dans l’esprit de la danse. Avec le stage et avec ce flamenco, on peut-être pu plus se lâcher dans les mouvements, auparavant on avait l’énergie et la volonté, mais pas vraiment le moyen de le faire à fond. Ca nous a aidé à gagner en maturité. Surtout qu’on est de facto les 1er francais maintenant, on nous attend au tournant. Bon, c’est un élément de plus à gérer, on ne se focalise pas laàdessus outre mesure.

En juillet on était en stage avec Romain [Haguenauer] chez Marie-France [Dubreuil] et Patrice [Lauzon] pour monter le libre, quand Romain nous a annoncé qu’il entraînerait désormais à Montréal. On a été un peu surpris, on n’a rien vu venir ! Ca tombait bien, on avait 2 semaines de vacances, on a donc eu un peu de temps pour nous organise. Là-bas Romain reste notre référent principal, mais avec Marie et Patrice on a trois coachs pour nous à chaque session, c’est très appréciable. Bien sûr Romain entraîne d’autres danseurs, il n’est pas que notre entraîneur.
Tout se passe bien, on a été très bien accueillis, même si pas mal de choses sont faites différemment. Par exemple, en France on avait deux séances de glace par jour, à Montreal on en a qu’une de 4h. Les premières fois c’est pas évident, 4h dans le froid on ne tenait pas ! Puis on s’habitue petit à petit, le bon côté de la chose c’est qu’on a pas à se remettre dans une logique d’entraînement une 2eme fois dans la journée. On a  du coup plus de temps pour faire autres choses, des entraînements hors glace, etc.

On redoute un peu l’arrive de l’hiver, tout le monde nous l’a décrit comme quelque chose de très long, avec des températures vraiment très froides… assez effroyable en fait. Du coup on se prépare tellement au pire, qu’au final on se dit qu’on devrait pouvoir survivre. Sinon oui, on a goûté à la poutine, mais comment dire… ce n’est pas pour nous !