Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat remportent leur second titre national, avec une aisance et une marge caractéristiques de leur première partie de saison. Ils peuvent désormais se concentrer sur l’échéance européenne, puisqu’ils visent le titre à Berne. Pernelle Carron et Lloyd Jones prennent la seconde place, devant Zoé Blanc et Pierre-Loup Bouquet. Les deux couples sont en progrès, mais on attend d’eux davantage.

 

Une victoire indiscutable pour Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat, et ils ont pu sereinement partager avec le public une danse libre qui leur permet d’exprimer toute leur personnalité. A la fois délicate et espiègle, mélancolique et euphorique, leur programme respire en permanence et met en valeur une admirable qualité de glisse. Ils ont acquis cette saison une assurance qui leur manquait jusqu’alors, et leur fiabilité dans l’exécution des éléments techniques (twizzles, portés, pas..) ne peut qu’impressionner. A eux de continuer sur leur lancée, le titre européen semblant plus que jamais accessible.

 

Pernelle Carron et Lloyd Jones sont deuxièmes, avec un programme plus ample et plus précis que lors des précédentes compétitions. Cependant, il manque toujours une certaine unité et une rigueur rythmique, alors qu’ils pourraient donner beaucoup plus. Cette saison doit leur permettre de s’affirmer dans la hiérarchie internationale, et pour l’instant le bilan est en demie-teinte.

 

Zoé Blanc et Pierre-Loup Bouquet prennent la troisième place : forfaits à leurs deux Grand Prix, ils ont pu se rassurer sur le plan physique. Et leur programme libre reflète leur créativité et leur personnalité, contrairement à un danse courte trop appliquée. Malgré tout, ils patinent encore avec une certaine réserve, et leurs limites techniques ne leur permettent pas d’espérer une progression.

 

Sofia Gassoumi et Arnaud Pasztory remontent en quatrième position, grâce à un programme bien maîtrisé, même si le discours musical est trop superficiel et ne leur permet pas de s’épanouir. Charlène Denise et Quentin Langlois sont cinquièmes, en ayant montré du caractère, et un enthousiasme qui leur permet de compenser en partie une lenteur d’exécution. Enfin, Harmonie Lafont et Stanislas Etzol perdent deux places, le choix de Carmen étant certainement beaucoup trop ambitieux par rapport à leurs possibilités, ce qui ne peut que les mettre en difficulté.